« Tristan est né sur ce lit, la semaine dernière à 16 h 42 exactement. » Assise en tailleur dans sa chambre remplie de fleurs, cartes de vœux et cadeaux, Liesbeth Slijster raconte comment elle a accouché dans sa maison en brique rouge de Nimègue, dans l’est des Pays-Bas. Une pratique encore commune dans le pays. « Au début, j’étais dans le salon, assise sur un ballon, et j’écoutais une musique relaxante avec des paroles d’encouragement. J’avais téléchargé cette application sur mon portable. Après coup, ça semble un peu bizarre, mais sur le moment, ça m’a aidée à me concentrer. Ensuite, mon mari et la sage-femme m’ont presque portée pour monter l’escalier. »
« On ne savait pas si tu voulais accoucher en bas ou à l’étage, je me demandais où déposer mes affaires », se souvient la sage-femme, Siegrid Hoekstra, revenue pour une visite à domicile du bébé et de sa mère. Une semaine après la naissance, Liesbeth, son bébé dans les bras, affiche un sourire radieux. « Je voulais vraiment cette naissance à domicile. Pour mon premier fils, Ami, j’avais dépassé le terme et il a fallu déclencher l’accouchement à l’hôpital. Je pleurais en y allant. Là-bas, tu dois rester sur ton lit, les gens vont et viennent… Et, après la naissance, ils ont pris le bébé pendant vingt minutes pour des tests, c’était très traumatisant. »
LIRE LA SUITE SUR LEMONDE - 22/08/16
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